L’examen est réalisé en deux temps :
Le premier temps de l’examen a lieu au rez-de-chaussée de la Clinique au niveau de l’entrée principale.
Il consiste à injecter un produit de contraste à l’intérieur d’une articulation afin d’étudier son contenu (cartilages, ménisques,.) et l’état de certaines structures adjacentes (ligaments, os, tendons,.).
La piqûre est le seul moment désagréable de l’examen mais elle se fait sous anesthésie locale et sous contrôle télévisé.
Elle est suivie par l’injection du produit de contraste qui elle est parfaitement indolore.
Différents clichés radiologiques sont pris. La prise de ces clichés dure entre 1 et 5 minutes suivant les articulations.
Elle est poursuivie par la réalisation du scanner (au sous sol de la Clinique).
Le produit de contraste se résorbera spontanément en quelques heures par passage dans la circulation sanguine puis dans les urines.
Ces complications sont tout à fait exceptionnelles :
Ne pas trop vous servir de l’articulation dans les 48 heures suivantes : éviter le sport ou une activité physique soutenue. Cela permet d’éviter douleur et épanchement.
Si des douleurs surviennent durant la journée et notamment le soir de l’examen, n’hésitez pas à recourir aux médicaments antalgiques et anti-inflammatoires que votre médecin vous a déjà prescrits et à poser une vessie de glace sur l’articulation sensible.
Dans la très grande majorité des cas, de telles mesures viennent à bout des douleurs.
Si des douleurs, un gonflement de l’articulation ou une fièvre persistait ou survenait dans les jours qui suivent, il faudrait nous appeler ou appeler votre Médecin traitant sans délai.
En effet, toute ponction comporte un très faible risque d’infection. Nous prenons toutes les précautions d’asepsie afin de l’éviter.
Pour demander un rendez-vous, il est indispensable de posséder à vos cotés l’ordonnance ou le courrier de votre médecin.
Le rendez-vous peut se prendre :
Avant l’examen
Il ne faut pas être à jeun.
N’oubliez pas d’apporter vos anciennes radiographies, scanner ou IRM.
Prévenez-nous lors du rendez-vous et le jour de l’examen si :
Suivez bien les recommandations du Radiologue et du Technicien Manipulateur.
Lors de la prise de clichés, essayez de rester immobile.
La piqûre est réalisée sous anesthésie locale et dure en moyenne 3 à 5 minutes.
Ne pas trop vous servir de l’articulation dans les 48 heures suivantes : éviter le sport ou une activité physique soutenue.
Cela permet d’éviter douleur et épanchement.
Nos médecins radiologues sont tous spécialisés selon les pathologies.
Les images réalisées sont transférées sur le site d’exercice du médecin expert par l’intermédiaire du PACS (Picture Archive and Communication System).
Le médecin expert analyse et interprète les images. Il établit un compte rendu écrit qui vous est remis, en même temps que les clichés et/ou un CD rom, dans un délai précisé par la secrétaire médicale.
Si vous en faîtes la demande, et lorsque cela est possible, vous pourrez repartir avec les résultats le jour de l’examen.
Votre médecin qui a demandé l’examen assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec le résultat.
Vos clichés accessibles à tout moment :
Tous vos clichés sont archivés sur les serveurs informatiques sécurisés de notre PACS.
Si votre médecin le demande, il est possible de les enregistrer sur un CD.
Dans les quatre mois qui suivent votre examen, vos clichés sont également disponibles sur notre site Internet :
Que faut-il apporter le jour de l’examen ?
Que faire si je suis enceinte ?
Il est parfois nécessaire de réaliser un examen pendant la grossesse. Cet examen ne comporte aucun risque pour le bébé en fin de grossesse.
Par contre, il faut éviter de pratiquer cet examen avant la fin de la 12ème semaine d’aménorrhée.
Dans tous les cas, il faut signaler, avant l’examen, un éventuel retard des règles ou une grossesse en cours.
La « meilleure » période pour passer un examen est pendant les règles et dans la semaine qui les suit.
Faut-il injecter un produit ?
L’examen nécessite parfois l’utilisation d’un produit de contraste pour améliorer la qualité des images et optimiser le diagnostic.
Le produit de contraste est administré sous la forme d’une injection intraveineuse et/ou d’un soluté à boire.
L’utilisation d’un produit de contraste dépend de l’indication et c’est le radiologue qui prend la décision.
Est-ce douloureux ?
Cet examen est totalement indolore. Si une injection intraveineuse est prévue, cela ne fait pas plus mal qu’une prise de sang.
Va-t-on me prendre à l’heure ?
Afin d’assurer le bon déroulement de votre examen, votre heure de convocation prévoit le temps nécessaire à la constitution de votre dossier administratif. Votre ordre de passage dépend de la nature de votre examen et de la disponibilité des machines. Ne soyez pas choqué si un patient arrivé après vous est pris en charge plus rapidement par le personnel médical.
Si vous vous inquiétez des délais d’attente, n’hésitez pas à vous adresser à une secrétaire qui vous renseignera.
Le scanner est-il dangereux ?
Non, s’il est pratiqué par des radiologues qualifiés qui connaissent parfaitement les contre-indications à l’utilisation
des appareils. Les quantités de rayons délivrées au cours d’un examen standard sont équivalentes aux rayonnements naturels auxquels toute personne est exposée dans sa vie (montagne, voyage en avion, etc.)
Faut-il garder ses vieilles radiographies ?
Il est conseillé de garder ses anciens clichés pour au moins deux raisons :
Pour les conserver en bon état, veillez à ranger les pochettes dans un endroit sec, à l’abri de la lumière avec les comptes-rendus.
Qu’est-ce qu’un arthroscanner ?
C’est un examen qui associe un scanner et une radiologie. On injecte un produit de contraste dans l’articulation concernée pour améliorer la qualité des images. Il est réalisé pour l’exploration du genou, de la cheville, du coude, de l’épaule, de la hanche ou du poignet.
Qu’est-ce que l’allergie à l’iode ?
L’injection par voie veineuse ou artérielle de produit de contraste iodé provoque dans de rares cas une réaction de type allergique (sensation de chaleur, urticaire, bronchospasme, ou état de choc).
Il est donc nécessaire de signaler au radiologue, avant de passer l’examen, un antécédent allergique à l’iode ou toute autre manifestation allergique (pollen par exemple).