L’infiltration consiste à pratiquer, sous contrôle radioscopique, une piqûre dans le bas du dos.
Après désinfection de la peau à l’aide de Bétadine, puis anesthésie locale (à l’aide de Xylocaïne), l’aiguille est placée dans l’articulation sous contrôle radioscopique.
On injecte également un produit de contraste iodé afin de vérifier, grâce à une radiographie (arthrographie), que l’on est bien dans l’articulation.
On peut alors injecter le corticoïde (5 ml d’Hydrocortancyl).
Quelques clichés seront pris durant l’examen et vous seront délivrés.
Si il existe une sciatique, il est réalisé dans un deuxième temps une épidurographie à visée elle aussi thérapeutique :
L’aiguille de ponction est mise en place dans l’espace épidural (espace anatomique où circulent les racines nerveuses).
La bonne position de l’aiguille est vérifiée par l’injection de produit de contraste. Cette injection est indolore.
Elle est poursuivie par l’injection de quelques c.c. d’hydrocortancyl.
L’aiguille de ponction est retirée, la procédure est terminée.
Pourquoi réaliser cette INJECTION ?
Pour vous soulager de votre lombalgie ou de votre lombo-sciatique.
Il s’agit de l’injection d’un médicament anti-inflammatoire (corticoïde de type Hydrocortancyl) dans une petite articulation située à l’arrière des vertèbres.
C’est la confrontation des données de l’imagerie (radiographies, scanner ou IRM) et du siège de la nature de votre douleur (lombalgie ou lombosciatique) qui a permis à votre Médecin de préciser au Radiologue la ou les articulation(s) qui est (sont) probablement responsable(s) de votre douleur.
L’effet anti-inflammatoire et donc antalgique sera optimum car l’injection est ciblée. Comme toute thérapeutique, le résultat clinique ne peut être assuré à 100% : il est évalué entre 70% et 80% de bons et très bons résultats suivant les études.
Il n’y a pas de contre-indication à un examen tomodensitométrique (ou scanner).
Les doses de rayons X délivrées sont faibles (nos appareils bénéficient d’un programme qualité garantissant les doses émises).
Toutefois, n’oubliez pas de signaler à votre radiologue :
Si vous avez bénéficié d’une injection intra veineuse pour votre examen, il est important de vous hydrater après l’examen (au moins 1,5 litre d’eau).
N’hésitez pas à signaler à un médecin toute rougeur ou éruption cutanée qui pourrait survenir à la suite de l’examen.
Pour demander un rendez-vous, il est indispensable de posséder à vos cotés l’ordonnance ou le courrier de votre médecin.
Le rendez-vous peut se prendre :
Le plus souvent, il vous sera demandé de vous présenter :
au moins 4 heures avant l’examen.
Le patient est installé, allongé sur le dos, sur un lit qui se déplace dans un large anneau.
Il peut lui être demandé de bloquer sa respiration pendant quelques secondes (20 secondes au maximum).
Sa coopération est essentielle car la qualité de l’examen en dépend.
La durée du scanner varie selon les pathologies recherchées mais elle est en général inférieure à 15 minutes tout compris (cabine de déshabillage, examen et résultats oraux).
Nos médecins radiologues sont tous spécialisés selon les pathologies.
Les images réalisées sont transférées sur le site d’exercice du médecin expert par l’intermédiaire du PACS (Picture Archive and Communication System).
Le médecin expert analyse et interprète les images. Il établit un compte rendu écrit qui vous est remis, en même temps que les clichés et/ou un CD rom, dans un délai précisé par la secrétaire médicale.
Si vous en faîtes la demande, et lorsque cela est possible, vous pourrez repartir avec les résultats le jour de l’examen.
Votre médecin qui a demandé l’examen assurera le suivi de votre prise en charge. N’oubliez pas de le consulter avec le résultat.
Vos clichés accessibles à tout moment :
Tous vos clichés sont archivés sur les serveurs informatiques sécurisés de notre PACS.
Si votre médecin le demande, il est possible de les enregistrer sur un CD.
Dans les quatre mois qui suivent votre examen, vos clichés sont également disponibles sur notre site Internet :
Que faut-il apporter le jour de l’examen ?
Que faire si je suis enceinte ?
Il est parfois nécessaire de réaliser un examen pendant la grossesse. Cet examen ne comporte aucun risque pour le bébé en fin de grossesse.
Par contre, il faut éviter de pratiquer cet examen avant la fin de la 12ème semaine d’aménorrhée.
Dans tous les cas, il faut signaler, avant l’examen, un éventuel retard des règles ou une grossesse en cours.
La « meilleure » période pour passer un examen est pendant les règles et dans la semaine qui les suit.
Faut-il injecter un produit ?
L’examen nécessite parfois l’utilisation d’un produit de contraste pour améliorer la qualité des images et optimiser le diagnostic.
Le produit de contraste est administré sous la forme d’une injection intraveineuse et/ou d’un soluté à boire.
L’utilisation d’un produit de contraste dépend de l’indication et c’est le radiologue qui prend la décision.
Est-ce douloureux ?
Cet examen est totalement indolore. Si une injection intraveineuse est prévue, cela ne fait pas plus mal qu’une prise de sang.
Va-t-on me prendre à l’heure ?
Afin d’assurer le bon déroulement de votre examen, votre heure de convocation prévoit le temps nécessaire à la constitution de votre dossier administratif. Votre ordre de passage dépend de la nature de votre examen et de la disponibilité des machines. Ne soyez pas choqué si un patient arrivé après vous est pris en charge plus rapidement par le personnel médical.
Si vous vous inquiétez des délais d’attente, n’hésitez pas à vous adresser à une secrétaire qui vous renseignera.
Le scanner est-il dangereux ?
Non, s’il est pratiqué par des radiologues qualifiés qui connaissent parfaitement les contre-indications à l’utilisation
des appareils. Les quantités de rayons délivrées au cours d’un examen standard sont équivalentes aux rayonnements naturels auxquels toute personne est exposée dans sa vie (montagne, voyage en avion, etc.)
Faut-il garder ses vieilles radiographies ?
Il est conseillé de garder ses anciens clichés pour au moins deux raisons :
Pour les conserver en bon état, veillez à ranger les pochettes dans un endroit sec, à l’abri de la lumière avec les comptes-rendus.
Qu’est-ce qu’un arthroscanner ?
C’est un examen qui associe un scanner et une radiologie. On injecte un produit de contraste dans l’articulation concernée pour améliorer la qualité des images. Il est réalisé pour l’exploration du genou, de la cheville, du coude, de l’épaule, de la hanche ou du poignet.
Qu’est-ce que l’allergie à l’iode ?
L’injection par voie veineuse ou artérielle de produit de contraste iodé provoque dans de rares cas une réaction de type allergique (sensation de chaleur, urticaire, bronchospasme, ou état de choc).
Il est donc nécessaire de signaler au radiologue, avant de passer l’examen, un antécédent allergique à l’iode ou toute autre manifestation allergique (pollen par exemple).